+ 6°C, et alors?

Réflexions sur l‘adaptation des humains et leur modes de vie face à un réchauffement climatique extrême.

Premières réflexions pour faire émerger des axes de projet.

Il est important de comprendre qu’une augmentation de 6°C de la température sur Terre induit des changements radicaux. Il ne faut pas confondre les degrés climatiques et les degrés météorologiques. Une simple baisse de 5°C de la température globale replonge la planète dans une ère glaciaire, alors qu’en est-il d’une augmentation de 6°C ?

Un long travail de recherche et de sensibilisation à l’impact systémique d’un tel changement, dégage très rapidement trois pistes d’études : se protéger, rafraîchir les espaces pour combattre le phénomène de l’Îlot de Chaleur Urbain, et aussi gérer l’eau autrement.
L’ICU (Îlot de Chaleur Urbain) est la faculté qu’ont nos cités très minéralisées à surchauffer lors de fortes chaleurs. Elles ne sont plus rafraîchies la nuit car elle restituent la chaleur qu’elles ont emmagasinée en journée. Aujourd’hui, on peut déjà relever des écarts de température entre la ville et sa campagne proche de plus de 10°C. Cette tendance s‘amplifie avec la hausse des températures.
L’autre point pris en compte est la nouvelle gestion de l’eau, car la répartition de la pluviométrie sur l’année change, elle amplifie les écarts entre des sécheresses de quatre mois (empêchant le pompage actuel dans les rivières) et des pluies diluviennes (lors d’orages et en automne) qui provoquent des inondations.
Un travail de photomontages binaires illustre une réflexion sur les modes de vie actuel dans un nouveau contexte climatique.
Ceci est notre toute première approche du réchauffement climatique pour construire un savoir autre que les deux options les plus répandues n’accueillant pas la transformation : le désastre ou la recherche de solutions techniques.

Travail Personnel de Fin d‘Etudes – Expostion itinérante
Maîtrise d’ouvrage : ENSAB/ET ALORS/Centre d‘Information sur l‘Urbanisme de Rennes
Rennes – 2006

Share your thoughts